L'Ours, Une Demande en mariage et Le Tragédien malgré lui
d’Anton Tchekhov
Traducteurs : Génia Cannac et Georges Perros
L'Arche est l'éditeur et l'agent théâtral du texte représenté.
« Personne n’a compris avec autant de clairvoyance et de finesse le tragique des petits côtés de l’existence ; personne avant lui ne sut montrer avec autant d’impitoyable vérité le fastidieux tableau de leur vie telle qu’elle se déroule dans le terne chaos de la médiocrité bourgeoise. » Gorki
Mise en scène de Karim Arrim
Avec
Thierry Coma, Michaël Appourchaux, Frédéric Noguer et Rosa Stride
Durée : 1 heure 30
L’Ours
Un propriétaire terrien, ancien officier, bourru et violent, vient réclamer une dette à une jeune et jolie veuve qui a juré de ne pas se remarier. Après avoir échangé les propos les plus violents et avoir failli se battre en duel, les deux personnages tombent dans les bras l'un de l'autre, sous les yeux du vieux domestique ahuri.
Cette comédie n'a pas pris une ride et reste un modèle d'analyse des rapports homme/femme, un foisonnement de sensations mêlant amour et colère dans un tourbillon permanent.
Une Demande en mariage
Lomov veut épouser Natalia, sa voisine. Endimanché, fébrile, il se présente chez Tchouboukov, le père de celle-ci. Tchouboukov, trop heureux de « caser » sa fille, la lui donne immédiatement et la fait venir pour qu’elle entende la demande de Lomov. Hélas, la discussion entre les deux promis tourne mal et dégénère rapidement en dispute à propos de terres en partage, de chiens de chasse, de vieilles histoires de familles… Il n’est nullement question du mariage, et le ton monte, monte…
Une Demande en mariage illustre de façon éclatante le regard à la fois humoristique et absurde de Tchekhov, qui profite d'un fait divers pour faire ressortir chez ses personnages leur vraie nature et leurs plus profonds tourments.
Le Tragédien malgré lui
Ivan Tolkatchev, père de famille, se présente chez son ami Alexeï Mourachkine les bras chargés de paquets, visiblement épuisé. Tolkatchev n’en peut plus, il demande à son ami de lui prêter un revolver pour en finir avec sa vie qui n’est qu’un calvaire! Mourachkine refuse, mais accepte d’entendre les malheurs de son ami. Tolkatchev se met donc à raconter sa vie de mari martyr ! Toujours à faire des courses, à droite, à gauche, pour son épouse, pour ses voisines, contraint d’assister à d’ennuyeuses soirées…